Pourquoi pas moi ? [PV: Maelgwn]

Un matin comme un autre, enfin à ce qu'il parait. Mais ce n'est pas la réalité pour un jeune elfe en quête de réponse sur lui-même. Elentir, ce jeune elfe aux cheveux or, se promenait dans les jardins du pensionnat comme à son habitude. Retrouver des parfums de son enfance et se sentir de nouveau comme vivant. Ses pas étaient fluides dans un environnement comme celui-ci, si bien qu'il perdit vite la notion du temps et de l'orientation.

Il s'arrêta enfin lorsqu'il trouva un banc ou se poser et admirer l'aurore, illuminant le ciel de toute ces couleurs. Il s'allongea alors dessus et ferma les yeux. Il était un peu fatigué, cela faisait plusieurs jours qu'il ne dormait pas ou très peu. Des cauchemars le hantaient et une fois réveillé plus possible de retrouver le sommeil. Cela l'énervait beaucoup mais que pouvait-il faire contre tout ces rêves venant dans son esprit et le faisaient revenir à la réalité ? Rien, et c'est bien cela qui est dur à vivre. Mais rien ne découragera Elentir d'essayer de remédier à cela.

Il commença alors à chanter une douce mélodie n'ayant pas son violon sur lui, et rouvrit les yeux. Le ciel était légèrement couvert et comme le ferai un enfant il essaya de trouver une quelconque forme possible dans ces nuages. N'y trouvant cependant pas grand chose... Il se détendait et cela lui faisait le plus grand bien il faut l'avouer. Retrouver un peu de sérénité dans un monde où chaque jour nous force à donner le meilleur de nous même.

Mais le sommeil le gagnait peu à peu et il commençait à s'assoupir, ne faisant plus attention à l'endroit où il était et aux conditions désagréables du banc où était allongé son corps. Comme cela on aurait pu croire qu'il était bel et bien inanimé, comme une vulgaire poupée, mais non ces cheveux or et ce corps longiligne appartenait bien à un être vivant. Et qui sait qui le trouvera ici ?

Les conditions du voyage, déjà très long, étaient des plus désagréables. Maelgwn avait beaucoup de mal à pouvoir dormir, et comme les roues de la diligence se prenaient dans des nids de poule le voyage était peu confortable, Maelgwn avait constamment mal.

Le matin du jour il avait plut des cordes rendant le voyage encore plus désagréable. Mais dans l'après-midi le soleil avait laisser ses rayons percer les nuages, il se demandait si il y avait encore beaucoup de chemin avant Dol-Cirya car il avait perdu le fil des jours.
Quand le soir commençait à peine à venir et que le soleil n'avait pas encore dépassé la ligne d'horizon, Mael avait fini par voir au loin la silhouette de la fameuse montagne de Dol-Cirya. Mais le vent soufflait de plus en plus faisant volé les grains de sable, Maelgwn ne voyait pas grand chose de si loin.

Il fallut encore quelque heures, le temps que le soleil soit sur l'horizon pour que la diligence s'arrête devant l'entrée principale de Dol-Cirya. Il descendit de la diligence et fit face à l'énorme bloc de roche qui le dominait, contre le vent et le sable il s'était enroulé dan une étoffe beige aux motifs marrons et noir qui recouvrait le haut de son buste, sa tête et son visage, ne laissant qu'un infime espace pour voir.
Sous le tissus il souriait, content de pouvoir enfin découvrir Dol-Cirya. Il se retourna pour dire au-revoir au chauffeur, ce dernier s'appétait déjà à partir il leva son chapeau et fit claqué ses reines. Mael fit au-revoir de la main puis se tourna de nouveau vers la forteresse, il savait qu'on avait prévenus son arrivé alors Maelgwn n'avait aucun soucis à se faire. Il passa l'entrée.

Son sac sur l'épaule il se dirigea vers une porte double en bois massif, mais l'odeur de plante et de fleur attira son attention. Ses pas bifurquèrent vers ce jardin, se laissant porter par la légèreté du parfum, il fini par passer sous une arche de roses rouge et découvrit un magnifique jardin. Mael retira sa capuche beige laissant voler ses cheveux blanc de neige, son regard or se perdit tant la beauté du lieu l'émerveillait mais passant à côté d'un banc il sursauta légèrement en entendant le bruit régulier d'une respiration.
Il abaissa son regard sur un corps immobile d'un jeune elfe, la beauté de cet personne l'époustoufla encore plus que le jardin, il avait crus tout d'abord à un ange quand il avait poser les yeux sur lui. Restant silencieux Mael s'accroupit devant lui et l'observa, mais il se releva gêner d'observer ainsi l'elfe aux cheveux d'or.

Ne sachant quoi faire et surtout très gêner Mael regarda de tout les côtés pour voir si il y avait quelqu'un, mais il n'y avait qu'eux. Reprenant son calme il se dit que l'inconnu allait prendre froid ainsi, alors Maelgwn prit l'étoffe qu'il avait enroulé autour de ses épaules et la posa délicatement sur le corps immobile du bel inconnu.
Mael avait désormais un haut gris accompagné d'un pantalon noir de jais et des bottes en cuir souple d'un marron foncé. Il s'assit à côté du banc cherchant dans son four-tout quelque chose pour s'occuper, il trouva un livre mais il l'avait lus tant de fois dans la diligence... Mael rangea le livre et posa son sac observant le ciel, Morphée frappait à sa porte mais il n'y répondait pas, il s'était habitué à manqué de sommeil.

Pendant une demi-heure Mael resta assit à côté du banc, il regardait toujours le ciel qui s'était paré de milliers d'étoiles. Puis il se leva jeta un regard vers le bel endormis et alla vers les rosiers. Une fois devant Mael regarda les belles roses qui s'étaient fermées pour la nuit, il approcha son nez de l'une d'entre elle et huma son parfum délicat, puis il s'en détacha et alla voir le reste du jardin n'ayant rien d'autre à faire.

Une sensation bizarre, celle d'être recouvert de quelque chose mais malgré tout un frisson. Elentir serra inconsciemment la veste contre lui, humant cette odeur qui imprégnait le vêtement. Il essaya de mettre un nom dessus mais malheureusement aucun ne lui venait à l'esprit en cet instant de trouble dans ses pensés. Toutefois il ne daignait pas ouvrir les yeux, trop fatigué. Cependant quand il entendit des feuilles bouger il ouvrit un œil mais rien... La peur le prit et il se releva d'un bon, serrant la veste contre lui.

Puis remarquant des traces de pas au sol il les suivis. Avançant à pas prudents et mesurés, comme si quelque chose pouvait surgir à tout moment. Malgré la peur et l'angoisse il ne recula pourtant pas, trop décidé à vaincre ses peurs et affronter les choses. Il arriva soudain à un rosier dont les fleurs étaient d'une belle couleur rouge écarlate. Il sourit et se remit en chemin, observant tout dans les moindres détails, toujours la veste sur le dos.

Quand, après une escapade de plusieurs minutes, un homme se présenta dos à lui. IL fit tout pour être le plus discret possible. Cet homme, ou plutôt cet elfe, était grand et ses cheveux étaient de couleur neige. De dos cet étranger ressemblait vaguement à une personne peux avenante mais il reconnue le parfum sur la veste. Un sourire orna alors les lèvres d'Elentir et il s'approcha quelques peu de cet être inconnue. Une teinte rouge prit place sur ses joues et il dit d'un ton légèrement gêné:

-Hum... Je, je crois que cette veste est à vous...

Il l'enleva alors de ses épaules et la tendit à cet étrange elfe. Bizarrement il ne voulait pourtant pas la lâcher. Peut-être par curiosité envers lui, ou alors parce que cette odeur lui rappelait-elle quelqu'un en particulier. Mais même lui ne le savait pas, tout restait flou dans sa tête et les pensées arrivaient en masse. Tout ce qu'il voulait en ce moment précis était de rendre cette veste qui ne lui appartenait pas.

Mael entendit une voix derrière lui, il se retourna assez rapidement mais sans mouvement brusque pour autant. Il afficha un sourire, il vit que c'était le bel inconnu il prit l'étoffe beige en main et la regarda un instant.

- Oui c'est bien à moi, j'ai pensé que vous auriez froid alors...

Il ne fini pas sa phrase un peu troublé par ce regard gris très beau qui le fixait. Pendant un instant qui lui semblait être une éternité les mots lui manquait, il ne savait quoi dire, et que faire aussi.

- Je... je suis Maelgwn de Samëon, je vient juste d'arrivé. A qui ai-je l'honneur ?

Il s'inclina légèrement devant l'inconnu aux joues roses, en même temps qu'il se releva il passa autour de ses épaules l'étoffe. Pour lui l'étoffe avait l'odeur de sa sœur et surtout du sable chaud, il aimait ce parfum étrange, parfum d'aventure car ce voyage en avait été un en quelque sorte... Comme Mael avait fermé les yeux il les rouvrit ne se détachant pas de son sourire si particulier. Ses yeux or observait poliment son interlocuteur, il lui trouva un air gêné Mael se dit que l'elfe était peut être timide ? Il n'allait pas le manger pourtant.

Que faire face à un homme qui vous met aussi mal à l'aise que maintenant ? Lui répondre serait bien dans un premier temps. Elentir s'inclina poliment, laissant ses cheveux or tomber devant lui et rougissant deux fois plus. Mais pourquoi ? pourquoi réagissait-il comme cela ? Cette réaction était si inhabituelle qu'il se surpris lui-même.

-Je m'appelle Elentir Aulendur, et je suis nouveau aussi...

Il se releva légèrement et planta ses deux orbes gris sur Maelgwn. Son regard était si beau et si lumineux que cela lui rappela le regard bien veillant de sa mère sur lui auparavant. Une larme solitaire coula alors sur la joue d'Elentir mais ce dernier avait toujours le sourire, se disant que c'était peut-être un signe et que cet elfe devait faire partie de sa vie. A cette simple perspective il avança vers lui.

Malencontreusement il trébucha et tomba sur Maelgwn qui le rattrapa. Le rouge revint directement sur son visage et il ferma les yeux aussi fort qu'il pouvait.

-Pardon ! je suis trop maladroit !

Il se sentait... honteux. Honteux de quoi ? d'avoir sûrement fait mauvaise impression devant lui ou bien de l'avoir... salis tout simplement. Oui Elentir était vraiment quelqu'un de très soucieux des autres, le simple fait de les égratignés le faisait culpabilisé à un point inimaginable. Mais si quelqu'un l'acceptait ce serait bien avec ses défauts et ses qualités.

Mael se posa quelque question quand il vit la larme couler sur la joue de l'elfe s'étant présenté comme étant : Elentir Aulendur. Ce dernier voulus approcher Mael mais il trébucha, et par réflexe il le rattrapa, ce dernier s'excusa mais Malegwn ne comprit pas pourquoi.

- Hey... tout va bien, vous n'avez pas à vous excusez... ça ira ?

Il le regarda se penchant doucement, décidément cet elfe était un peu étrange. Ou alors était-ce lui ? Il n'avait pas parler à quelqu'un (sans parler du chauffeur de la diligence) depuis assez longtemps, il garda ses mains sur les épaules d'Elentir pour être sur qu'il ne retombe pas. Il prit une voix douce.

- Hey... je ne vais pas vous manger... ce n'est pas grave...

Il replaça une mèche de ses cheveux blancs derrière son oreille regardant toujours Elentir. Une pensée traversa la tête de Mael, il trouvait mignon l'elfe qui rougissait devant lui. Il prit l'étoffe beige et la passa de nouveau autour des épaules de l'elfe, il lui sourit.

- Je vous prête mon étoffe, vous me la rendrez quand vous voulez, ce soir il fait froid et vous frisonner.

En faite il ne frissonnait pas du tout mais il voulait une excuse pour la lui prêter, et puis Elentir lui faisait pensé à sa sœur d'une certaine manière. Il posa de nouveau ses mains sur ses épaules le dirigeant vers le banc d'avant, il le fit s'assoir en douceur et s'assit à ses côté observant le ciel étoilé.

Elentir se laissa faire, retrouvant son air triste habituelle. Il ne souriait presque pas, trouvant cela futile et inutile maintenant qu'il était seul. Seul, peut-être pas tant que cela à ce moment précis. Il posa son regard sur le sol puis sur ce Maelgwn. Bizarrement, il ressemblait vaguement à son frère ainé et voulait peut-être croire qu'il serait pareil. Mais les choses ne sont pas forcément ce que l'on croit.

Il referma l'étoffe d'une main et posa l'autre sur le banc, effleurant celle de l'elfe à ses côtés, mais n'y prêta pas grande intention. Juste un frisson parcouru son corps. Il soupira et ramena ses jambes contre son torse les entourant de ses bras. Le jeune blond ne savait pas vraiment quoi dire pour engager la conversation, après tout il avait été seul un bon moment à déambuler dans les contrés lointaines, se fiant à son instinct. Il regarda Maelgwn du coin de l'oeil sans pour autant être indiscret et constata qu'il regardait le ciel.

Il leva alors prestement les yeux sur cette voûte céleste et une étoile filante traversa ce magnifique tableau. Elentir eut juste le temps de la voir qu'il sursauta et dit doucement à Maelgwn:

-Il faut faire un vœux maintenant.

Le blond se rapprocha un peu de l'homme aux cheveux neiges et posa sa tête sur son épaule, appréciant la douceur dont il faisait preuve envers lui. C'était bien la première fois depuis longtemps, et il savourait ce moment le plus possible. Quand ces moments nous arrive il faut savoir les repéré et Elentir ne le savait que trop bien.

Dans un premier temps il fit son vœux puis il se demanda si l'elfe croyait à ce genre de choses sur les astres et les vieilles histoires qui paraissent irréelle, mais après tout chacun ses croyances et ses choix. Un légère brise commença à souffler et ses cheveux or virevoltaient au grès du vent. Mais se vent le fit frissonner d'une manière assez repérable.

Mael regardait le ciel, il vit une étoile filante passer le bout de ses doigts effleurait ceux du joli blond à ses côtés mais il n'y fit pas attention, puis tandis que ce dernier lui disait qu'il fallait faire un vœux il le laissa se blottir contre lui.

- Exact... faisons un vœux.

Mael le regarda un instant puis regarda le ciel le temps de faire son vœux. Il passa un bras distrait autour des épaules d'Enlentir jouant de son autre main avec une mèche de cheveux blanc.

- Vous venez de loin ? Pour ma part j'ai fait un long voyage, très peu confortable de surcroît.

Il se mit à rire à sa boutade. Il espérait pouvoir alléger l'atmosphère mais est-ce que ça marcherait ? Il se gratta la joue se disant qu'il faisait bien froid.

- On devrait entré dans la forteresse il commence à faire vraiment trop froid non ?

Il le regarda, Elentir frissonnait Mael le voyait bien, il attendit une réponse tout en mettant son sac sur son épaule.

Elentir se blotti un peu plus contre Maelgwn et ferma les yeux, il se sentait si bien. Une présence masculine si apaisante. Une des rare fois où il se sentait vraiment bien avec quelqu'un. Il leva alors la tête vers lui et déposa un léger baiser sur sa mâchoire.

Si il venait de loin ? Et bien assez en effet mais de là à savoir en combien de temps il est venu, Dieu seul le sait. Il ne comptait plus les jours depuis bien longtemps. Même la notion des heures il l'avait complètement perdu, et encore plus depuis que cet étrange elfe était à ses côtés.

-Je viens d'El-Valior, mais je ne sais combien de temps j'ai errer seul dans ce monde jusqu'à arriver ici. Ce que je sais c'est que je voulais juste fuir la réalité...

Triste réalité qu'est la vie c'est vrai, mais parfois elle peut vous mener loin et vous faire rencontrer des personnes merveilleuses. Oh oui il en avait rencontrer des personnes, bonnes comme mauvaises, parfois manipulatrices, parfois honnêtes. Cependant personne ne l'avait vraiment apprécier à sa juste valeur, le trouvant souvent trop efféminé pour un homme.

Pourquoi les gens sont-ils si superficiels ? Personne n'aura jamais la réponse. Elentir se leva alors à la proposition de l'elfe aux cheveux blancs et lui tendit la main. Un sourire ornant son visage. De la sympathie commençait à prendre place dans le cœur d'Elentir envers ce Maelgwn. Il reprit son violon qui était poser sous le banc et attendit que l'inconnu lui prenne la main pour se lever.

Maelgwn fut un peut surprit au baiser d'Elentir, il resta un instant les yeux dans la vague s'étonnant à quel point Elentir lui faisait pensé à sa soeur... enfin pas tout le temps mais parfois. Bref ! Il hocha doucement la tête à sa réponse.

- Je vient aussi d'El-Valior, ma demeure est situé à la frontière.

Il se tut et se leva prenant la main d'Elentir dans la sienne, il se rendit compte à quel point il avait de grande mains, ça l'amusa plus qu'autre chose. Il garda un petit sourire et suivit Elentir, pour son premier soir ici il était heureux de tomber sur quelqu'un de gentil.
Peut être se fera-t-il un ami ? Mael l'espérait du moins. Tout en marchand Mael réfléchissait, puis il remarqua (enfin) que le joli blond avait un violon à la main.

- Vous jouez du violon ?

[Non, non. C'est un ukulélé u_u"] Mael posa cette question innocemment mais il comprit vite que c'était évident, il regarda ailleurs gêné... Tout en restant silencieux ils marchaient vers l'école.

Elentir contempla longuement sa main dans celle de l'elfe à ses côtés. Il souris en voyant cette main habituée à porter toute sorte d'arme face à la sienne, manucurée et dont la peau était d'un blanc pâle comme celle d'un nouveau né. Puis lorsque Maelgwn lui posa une question il regarda son violon, comme une mère regarderait son enfant.

-Oui, cela fait bien longtemps, depuis ma plus tendre enfance à vrai dire, et surtout depuis le décès de ma très cher mère.

Il reporta alors son regard sur le bel inconnu et lui sourit tristement, son regard était de nouveau dénué d'expression et il ne savait pas si en parler à un inconnu était la meilleure chose qu'il ai fait. Malgré tout il avait comme l'impression qu'il pouvait lui faire confiance et lui faire part de ses souffrances les plus intimes, sans pour autant en dire trop. 2trange sensation que celle-ci mais si plaisante à ressentir. Nos destins sont peut-être liés après tout, par un lien inconnu mais bien réel.

Cette seule perspective suffisait à faire rêver Elentir et à lui procurer une aise suffisante pour remettre un peu de gaieté dans son regard. Il avait enfin trouver un "ami" et qui sait peut-être deviendront-ils plus que cela. Mais laissons le temps au temps. Rien ne presse, ces deux âmes doivent en apprendre plus l'une de l'autre.

-Et tutoyez moi, je ne suis pas encore si vieux ^^

Il rit un peu, essayant de détendre un peu plus l'atmosphère. Passer du bon temps avec cet être venu de la même région était son seul désir.

Maelgwn hocha tout doucement la tête, il gardait un sourire mais il était peiné d'entendre que la mère d'Elentir avait décédé. Il jeta un bref regard derrière lui avec un pensé tendre pour sa propre mère, il savait à quel point une mère est importante et lui l'avait comprit, il savait aussi que certaines personnes ne comprenait son importance que trop tard parfois... Il regarda de nouveau Elentir.

- Je suis navré, je sais à quel point une mère est importante...

Il se tut de nouveau regardant devant lui, la main délicate d'Elentir dans la sienne qui n'avait manipuler que des armes, lui faisait pensé à celle de sa sœur.
Il voulait dire quelque chose quand Elentir parla avant, le tutoyer ? Bien sur, pas si vieux ? Hum, Mael eu envie de lui demander son âge.

- D'accord, pas si vieux ? Quel âge exactement ?

Il rit un peu, sa question avait même éviter le vouvoiement et le tutoiement. Il continua de marcher se demandant distraitement s'il pourrait continuer à s'entraîner au armes...

Il repensa à toutes ces années, passés en compagnie de sa famille, dans la forêt, à chercher tout les soirs un endroit où trouver l'hospitalité. Il se repassait simplement sa vie depuis le moment le plus lointain de ses souvenirs.

-J'ai 70 ans, et toi ? Enfin si je puis me permettre.

Un sourire sincère orna son visage et ses yeux se plissèrent légèrement. Il leva la tête vers le ciel et aperçu toujours les étoiles. Elentir essayait alors de trouver la moindre constellation dans cette voûte céleste nocturne. Il vit alors comme si une arme se dessinait et une sorte d'instrument à côté. Une coïncidence peut-être, mais pour le jeune elfe c'était un signe, pour lui qui croit en toutes ces histoires de bonnes femmes.

Il reposa alors son regard sur Maelgwn et se demanda si quelque chose serait jamais possible entre eux. Après tout on peut toujours rêver, et sans rêve où irions nous ?

-Tu pourrais me parler un peu de toi ? J'ai vraiment envie de te connaitre un peu plus. Enfin quand nous serons au chaud ^^

Justement les deux jeunes gens étaient entrer sans vraiment y faire attention dans les couloirs de l'établissement. Et se dirigeaient à grands pas vers leur chambre, oui bien que cela soit étonnants ils étaient dans la même chambre. Ce qui allait grandement faciliter les choses.

[Suite chambre : E-1]