Chasse au loup...

Au loin, on entendait des cris et des aboiements. La nuit avait depuis peu commencer et la lune était pleine, jetant sa lumière sur le jardin où les fleurs dansaient silencieusement. La louve courait à s'époumoner entre les sentiers éclairés, elle s'était malheureusement aventurer trop loin dans quelques terrains privés et elle s'était fait prendre par quelques paysans.

* Ils ne se fatigueront donc jamais ! *

La bête qui n'avait pas l'habitude de fuir, s'était réfugier derrière un arrangement de pierres où elle laissa son corps redevenir humaine. Elle sentit alors le froid glacial du vent sur sa peau en espérant que personne ne la trouve ainsi nue derrière ces pierres. Un des nombreux désavantages des animagus...

Les hommes étaient maintenant plus près, Chess pouvait les sentir, leur odeur forte empestait les jardins et lui levait presque le cœur. Autre désavantage, se rappela-t-elle avec un petit sourire mi triste, mi résignée... Après un moment bien réfugier à grelotter, on entendit les voix se dissiper et le vacarme de la cavalerie se tu enfin, laissant place au silence de la nuit. S'appercevant rapidement de ceci, la jeune femme poussa un profond soupire de soulagement avant de jeter un dernier coup d'œil autour d'elle. Personne ! Et son nez ne lui indiquait non plus aucune trace de quoi que se soit... Mis à part bien sur les douces effluves des fleurs, de l'herbe, des arbres et même de l'eau... Après avoir vérifier autour d'elle, la jeune femme regagna son apparence de louve et son douillet manteau blanc....

Skott est du genre à se faire des courses à pieds le soir, surtout lorsqu'il veut chasser son gibier. Les odeurs du sang de différentes races, comme les humains, l'attire et de ce fait il salive au point tel où il ne peut plus se contenir. Ces odeurs l'attiraient vers un groupe d'humains, prêts à tuer quelque chose. Armés de fourches et de torches, ils avançaient avec la peur en avançant tout autant avec la certitude qu'ils allaient enfin pouvoir éliminer ce qu'ils cherchent.

Skott vît ensuite une créature qui courrait droit devant sa position, il se dit que sûrement, ce que les humains cherchèrent. Il suivit de loin ses futures proies tout en reniflant les subtiles mais au combien orgasmiques, effluves de l'humain. Quand ils s'arrêtèrent, chacun y goûta et de plus, Skott les goûta aussi. À ce stade, quand Skott boit le sang d'un humain, il devient quelque peu plus sauvage qu'à l'habitude. Bien qu'il soit quand même sociable, l'on ne doit pas par contre l'insulter ou le menacer...

Quand le vampire eu terminé de ses plats, il se mît à essayer de repérer l'odeur de la chose qui s'enfuyaient des humains. Il pista la trace, mais avec difficulté. L'odeur changeait tout d'un coup... Comme si cette chose pouvait transformer sa propre odeur ou carrément son apparence dans le but de... Le prédateur se rapprocha d'un petit endroit qui pouvait servir d'abri à cause de nombreuses grosses roches qui pouvait servir de toit. À quelques mètres de cet "abri", il vît une silhouette sortir puis sous ses yeux, carrément se transformer en animal. Se demandant ce que cela pouvait bien être, il allait traquer cette bête de loin et savoir où elle va...

Enfin sortie de son refuge, Chess huma l'air une dernière fois pour gouter à toutes ces odeurs qui l'entouraient. C'était si bon parfois de pouvoir ainsi détailler les objets seulement pas les effluves. Comme la rose rouge qui dégageait un odeur au combien forte, mais délicieuse. Mais sa favorite était celle de l'eau, l'odeur de la pureté, sans pour autant dégager la moindre effluve... C'était étrange, mais nullement impossible que chaque chose en se monde dégageait une odeur. Alors, perdue dans ses fantaisies de dégustation, elle se laissa guider par une odeur toute particulière, peut-être même nouvelle, à en voir par cette presque curiosité sur le visage de la bête.

* Tient tient... Du lilas ? Non... C'est plus doux... *

Après un moment à trottiner entre les sentiers, elle arriva enfin au bout de sa quête, devant un magnifique cerisier en fleur. La louve s'assoya devant celui-ci et de sa grandeur, elle pouvait facilement arriver à détailler les petites fleurs roses qui ornait les branches.

* J'avais presque oublier que ce genre d'arbre existait... *

Jetant un furtif coup d'œil autour d'elle, la louve fit le tour de l'arbre pour se cacher de visiteurs indésirables. La bête se leva doucement sur ses pattes arrières, bien appuyer contre le tronc, puis laissa sa forme humaine reprendre le dessus pour aggriper une fleur et la glisser dans ses cheveux presque gris sous la lune. Elle sentait toujours le vent glacial lui trancher la peau, mais elle se plaqua un moment contre l'arbre, pensive, ses bras replier sur sa poitrine, laissant son corps se baigner dans les rayons de la lune.