CPDM, le collège privé de Montréal

« 23 décembre 1756.

Cher journal,

Les élèves viennent de partir chez eux, pour les vacances de Noël. Il ne reste que moi et M. Marc, le professeur de chimie. Je n'aime pas cet homme. Il me fait peur, je n'ai pas confiance en lui. Un homme de 39 ans avec une jeune élève de 15 ans, ça me fait peur.

Je marche tranquillement dans le couloir pour aller à la bibliothèque, là où je passe toutes mes journées. Je n'ai déjà pas d'amis et en plus, tout le monde est parti. C'est beaucoup plus silencieux que d'habitude ! Je m'assois sur ma chaise habituelle avec le livre que ça fait deux semaines que je lis. C'est l'histoire d'une dame qui s'est fait abandonner par son mari. Je le lis avec plus ou moins d'intérêt, car mon attention est reportée a M. Marc qui vient d'entrer dans la bibliothèque. Il semble nerveux. »

Voici une page du journal de Tiffanye Mayor. C'est la bibliothécaire qui l'a apporté à la direction. Nous n'avons jamais retrouvé ni Tiffanye Mayon, ni Lucas Marc, ni le reste du journal.

Certaines personnes ont dit avoir entendu des cris près de la bibliothèque, tard le soir. Et lorsqu'elles ont été voir, il paraîtrait qu'ils auraient vu l'ombre d'une jeune fille se promener en pleurs.

Les policiers se sont basés sur le fait qu'ils ont retrouvé la charrette de M. Marc dans un étang pour conclure l'affaire. Ils ont dit qu'ils avaient eu un accident d'auto et les corps c'étaient retrouvés plus loin ou dans le fond de l'eau, alors ils ont fermé l'affaire.

Plusieurs centaines d'année se sont écoulés. Nous sommes maintenant en 2011. CPDM est le collège le plus convoité à travers le Canada. L'établissement est également celui qui a la technologie la plus avancée pour rendre les élèves le plus confortable possible. Certaines personnes se plaignent encore de cris la nuit, mais comme personne ne les croit, personne ne cherche.

Mais que c'est-il réellement passé ? Et qu'est-ce qui vous dit que ce n'est pas que la face visible de l'iceberg ?